Accueil des plus petits
Ouverture de jardins d'enfants
mercredi 07.09.2011, 14:00 - L'Indicateur des Flandres
Les enfants à l'heure du goûter au jardin d'enfants d'Hardifort..
Pour pallier la suppression de postes dans les écoles, certains ont préféré prendre les devants en créant de nouvelles structures.
La première à avoir lancé le projet est l'école Saint-Amand de Bailleul. En janvier 2011, l'école, dirigée par Vincent Vanheirweghe, apprenait que la direction diocésaine comptait fermer deux classes dans son école. Malgré la mobilisation, les parents et les enseignants ont dû se résoudre à cette fermeture. Mais par l'intermédiaire de l'OGEC, l'organisme de gestion de l'établissement, parents d'élèves et enseignants ont choisi de créer une structure d'accueil pour les enfants de deux ans. Après avoir obtenu un agrément auprès de la CAF et de la PMI, le jardin d'enfants Ribambelle a ouvert ses portes, lundi 5 septembre, dans les locaux de l'école Saint-Amand. Treize enfants y sont pour le moment inscrits. La structure bénéficie des installations de l'école. Le jardin d'enfants a été installé dans deux anciennes classes et bénéficie du matériel de la classe maternelle fermée. Mais il ne dépend plus de l'école. Il a son propre fonctionnement avec un horaire élargi de 8 h à 18 h.
Lundi, les enfants ont été accueillis par Isabelle Bouin, une figure bien connue de l'école Saint-Amand. Jusqu'en juin dernier, elle enseignait au sein de l'établissement scolaire. L'enseignante a choisi de se mettre en disponibilité de l'Education nationale pour diriger ce jardin d'enfants. Le contexte, les contraintes ne sont plus les mêmes mais Isabelle Bouin apprécie le rythme plus souple pour les enfants. Les petits aussi. Ils n'ont pas beaucoup pleuré, lundi, lors de leur rentrée. "Ils ne sont qu'avec des enfants de leur âge" souligne Isabelle Bouin, qui avait préparé le programme de la journée axé sur des jeux, des activités manuelles, de l'éveil... "Nous allons travailler sur un projet autour des doudous" confie l'ancienne enseignante.
Du côté d'Hardifort, ce sont les communes associées au sein du regroupement pédagogique intercommunal qui ont décidé de créer une structure pour accueillir les plus petits. Comme à Bailleul, c'est la fermeture d'une classe au sein du RPI qui a poussé les élus à réagir. Jusqu'à l'année dernière, le RPI, composé de quatre écoles, comptait cinq classes, une dans chaque commune plus une classe maternelle à Hardifort. C'est cette dernière qui a fait les frais de la carte scolaire. A peine la décision tombée, les élus se sont mobilisés pour monter un dossier en vue de l'ouverture d'un jardin d'enfants.
Régulièrement la commune d'Hardifort avait effectué des travaux pour accueillir dans de bonnes conditions les enfants (voir notre édition du 17 août).
A la rentrée, neuf enfants étaient inscrits. Certains d'entre eux ont été accueillis lundi par Brigitte Delassus, directrice du jardin d'enfants, deux auxiliaires puéricultrices et une ATSEM. Pour le moment, le jardin d'enfants du RPI ne fonctionne que le matin. Il sera ouvert toute la journée après les vacances de Toussaint.
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Unique en Flandre intérieure dans un établissement privé catholique, un jardin d'enfants ...
a ouvert ses portes à la rentrée, adossé à l'école Saint-Amand - Sainte-Marie de Bailleul. Un mois après, installé dans les anciennes classes des petites sections, il a pris son rythme de croisière.
Vingt-cinq enfants sont inscrits, mais seuls quatorze ont fait leur rentrée, les arrivées s'échelonnant au cours de l'année. Ribambelle, qui fonctionne sur le calendrier scolaire, de 8 h à 18 h, accueille les enfants de 2 à 3 ans de Bailleul et des alentours. « Nous travaillons en ateliers comme dans une maternelle, mais nous n'avons pas de programme pédagogique à respecter. Le rythme est plus souple, nous ne réveillons pas l'enfant à la sieste, nous respectons davantage son rythme », décrit la directrice, Isabelle Bouin, jusqu'alors enseignante en maternelle à Saint-Amand.
Autre différence avec une maternelle conventionnelle, les enfants ne sont pas obligatoirement propres à leur entrée.
La structure a un agrément de vingt-cinq enfants, qui au besoin pourrait passer à trente. La structure ne devrait toutefois pas aller au-delà. En filigrane, il y a la volonté de ne pas concurrencer l'école Saint-Albert de Bailleul, qui accueille des enfants de 2 ans dans la limite des places disponibles.
Mode de garde
« Nous ne voulons pas créer une grande structure avec le risque de "déshabiller" l'autre école. » Le jardin d'enfants pourrait aussi faire appel d'air pour attirer de nouvelles familles vers l'école.
Le projet a été monté en six mois alors que l'établissement perdait deux de ses six classes de maternelle à la rentrée. Objectifs : répondre aux attentes des familles en recherche de mode de garde - certains avaient déjà inscrits leurs enfants à la maternelle - et réemployer le personnel des classes supprimées. Outre la directrice, le jardin d'enfants embauche à mi-temps deux assistantes maternelles.
Le local de quelque 120 m² a été installé dans les deux salles réunies. Le matériel pédagogique a été réemployé, complété au besoin (une table à langer, notamment). Par ailleurs, les enfants bénéficient de la cantine de l'école.
Concernant la tarification, la structure fonctionne en partenariat avec la caisse d'allocations familiales. À partir du 1er janvier, les tarifs, fixés en fonction des revenus des familles, varieront de 0,60 à 3 E de l'heure.
« Nous nous sommes donné deux ans pour se mettre en place et atteindre l'équilibre », note le directeur de l'école, Vincent Vanheireweghe, qui rappelle qu'une structure de ce type ne pouvait voir le jour qu'adossé à un groupe scolaire important.
Il a ouvert ses portes le 5 septembre dans les locaux de l'école Saint-Amand.
Le jardin d'enfants Ribambelle a officiellement été inauguré vendredi soir. C'est Jacques Bourez, président de l'Organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC), qui a accueilli l'assistance, le maire Michel Gilloen, des parents d'enfants, des représentants de la caisse d'allocations familiales (CAF), de la protection maternelle et infantile... Cette nouvelle structure a été mise en place à l'initiative de Vincent Vanheireweghe, directeur de l'école Saint-Amand, et d'Isabelle Bouin, directrice de Ribambelle, auparavant enseignante en maternelle à Saint-Amand. Sa création fait suite à la fermeture de deux classes, liée à la décision des pouvoirs publics de ne plus comptabiliser les enfants de moins de 3 ans dans les effectifs scolaires.
Vingt-cinq enfants déjà inscrits
Ribambelle est une entité indépendante financée par la CAF, l'OGEC et les familles. Elle dispose de ses propres moyens matériels et humains. Elle accueille actuellement dix-sept petits de 2 à 3 ans. D'autres enfants sont encore attendus ; ils sont au total vingt-cinq inscrits.
Pour aménager cet accueil des tout-petits dans les deux classes devenues vides, des travaux ont été nécessaires : électricité, démolition de murs, réfection des peintures, création d'un dortoir. D'un montant de 35 000 E, ils ont été pris en charge à hauteur de 80 % par la CAF et 20 % par l'OGEC.
Le jardin d'enfants, qui emploie également deux assistantes maternelles, est ouvert de 8 h à 18 h les lundis, mardis, jeudis et vendredis, sauf durant les vacances scolaires. Les petits peuvent profiter de la cantine de l'école. •
Renseignements : www.jardindenfantsribambelle.com ou par téléphone, au 03 28 43 04 57.
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JARDIN D'ENFANTS
Ribambelle accueille 17 enfants
mercredi 23.11.2011, 14:00
Lisette va et vient dans le jardin d'enfants comme chez elle. Selon sa maman, elle apprécie l'accueil et découvre de nouvelles choses grâce aux activités du matin.
Ouvert depuis le 5 septembre 2011, Ribambelle est le premier jardin d'enfants de la CAF d'Armentières. Il est né pour accueillir des enfants de deux ans après la fermeture de deux classes dans l'école Saint-Amand.
Après le tumulte de la rentrée, l'équipe qui a conduit à la création du premier jardin d'enfants de Bailleul a pris le temps de dresser un premier état des lieux lors d'une inauguration vendredi soir. Ribambelle a vu le jour très rapidement grâce à la réactivité du directeur de l'école Saint-Amand, Vincent Vanherweighe, et d'une enseignante, Isabelle Bouin, aujourd'hui directrice du jardin d'enfants. En janvier, ils commençaient à travailler sur le dossier pour anticiper les fermetures de classes qui allaient toucher l'établissement privé bailleulois.
Ils ont été immédiatement suivis par l'OGEC, qui gère les primaires de l'enseignement catholique de Bailleul et de Steenwerck et le collège Immaculée Conception. « Nous avions le personnel qualifié et les locaux », indique le président de l'OGEC, Jacques Bourez. Reste à répondre aux normes d'une telle structure car un jardin d'enfants n'est pas l'école maternelle. Les enfants sont accueillis à la date anniversaire de leurs deux ans, qu'ils soient propres ou non, et pour une durée d'accueil variable de l'un à l'autre. « Au début, les parents récupéraient leurs enfants à 16 h 30 alors que nous fermons à 18 h. Désormais, nous avons de plus en plus de demandes après 16 h 30. On sent que les parents adhèrent », assure la directrice de Ribambelle.
La structure a également reçu le soutien technique et financier de la Caisse d'allocation familiale d'Armentières. Elle s'est engagée à hauteur de 37 800 euros, dont 27 000 euros en investissement. Ce montant représente 80 % de l'investissement réalisé par l'OGEC pour transformer deux classes en un jardin d'enfants, comprenant un espace pour changer les enfants et un dortoir. La CAF assure également une aide au fonctionnement de la structure. « Ce genre de structure existe depuis longtemps dans les textes mais pas dans le Nord car il y avait une très forte scolarisation des 2 ans », souligne Valérie Livemont, conseillère technique enfance et jeunesse de la CAF d'Armentières. Reste maintenant à l'OGEC d'équilibrer les finances de la structure, qui accueille aujourd'hui 17 enfants et qui dispose d'un agrément pour 25 pouvant être porté à 30 enfants. Ribambelle compte déjà une dizaine de demandes pour l'an prochain.
A l'image de Charlotte, la maman de Lisette, les parents semblent satisfaits. La Bailleuloise avait inscrite sa fille de deux ans et deux mois à l'école Saint-Amand. Elle a naturellement basculé vers le jardin d'enfants, d'autant plus naturellement qu'elle enseigne dans l'école. « Lisette est arrivée en octobre. Elle ne vient que le matin et elle n'est pas encore propre. Sa rentrée s'est super bien passée », raconte Charlotte, qui a encore du mal à dire Ribambelle. Elle parle d'école puis se reprend. « C'est une petite structure qui respecte le rythme des enfants tout en leur mettant un pied dans l'école, ce n'est que du positif », conclut-elle.
Audrey Rohrbach-Minette
Le jardin d'enfants peut accueillir 25 enfants âgés de deux à trois ans, même s'ils ne sont pas propres
L'Indicateur des Flandres
Isabelle Bouin, ancienne enseignante, dirige la structure « Le bilan est très positif », estime l'ancienne enseignante. « Au début, cela m'a beaucoup changé de ma classe, puis j'ai pris un rythme de croisière », poursuit-elle. Isabelle Bouin voit bien la différence entre des enfants de 2 ans et des enfants de 3 ans. Avec les deux assistantes maternelles, elle conduit des activités le matin puis vient le temps de la sieste et des jeux. « On travaille beaucoup en partenariat avec l'école », indique-t-elle. Ainsi le jardin d'enfants prépare les futurs écoliers.